qu'est-ce qu'un tabac brun?

suite à un autre sujet, une question se pose: celle du titre!

ben oui, c'est quoi exactement un "brun"???

s'agit-il d'une variété spécifique? d'un mode de fabrication? de préparation?

je pencherai pour la 3e proposition... (séchage à l'ombre, torréfaction...)

qui peut nous en dire plus? calab'?

Yep, bonne idée,
qu' appelle-t-on tabac brun,
qu' appelle-t-on dark tobacco?
et comment appelle-t-on ces tabacs qui font les gitanes sans filtre, caporal et autres qui arrachent, comme sliced brown, le black mallory etc...?
merci

Le tabac, c’est comme les pommes de terre : il y a différentes variétés. Ensuite, Le mode de séchage des feuilles est différent selon les variétés. Par exemple, les feuilles de Virginie sont séchées dans des fours alors que le Burley est séché à l’air libre. Le Kentucky, par exemple, peut être "air-cured" ou "fire-cured".
Quant à la torréfaction du tabac brun (dark tobacco pour les anglophones), il s’agit d’un procédé qui a pour but d’éliminer les organismes divers et variés susceptibles de faire moisir le tabac.

Je ne saisis pas bien la signification de ces termes (je ne vois pas quelles réalité dans le processus ils désignent):

air-cured,
flue cured,
dark fired

... si quelqu'un a une idée

jimhar a écrit:Je ne saisis pas bien la signification de ces termes (je ne vois pas quelles réalité dans le processus ils désignent):

air-cured,
flue cured,
dark fired

... si quelqu'un a une idée

Si je ne l’ai pas dit je le répète : c’est le mode de séchage des feuilles (à l’air libre, dans un four à air chaud, au soleil, etc.)

Oui Capstan, ça j'ai capté mais c'est dans le détail que je ne vois pas. Trois expressions donc peut-être trois façons différentes.

Guéri à l'air
Guéri de la grippe(e)
Viré dans l'obscurité

C'est pourtant évident ...

Merci Roark ! Mais pour le coup préférons la précision à l'évidence

Pardon, j'ai dérapé.

Le "curing" à proprement parler, consiste en la mise en place de conditions permettant de transformer la chlorophylle en sucres par oxydation.

Ce processus commence dès la récolte, et se poursuit après le séchage selon les conditions de stockage : le fameux vieillissement.

Or cette transformation aura un effet très différent sur le goût du produit fini selon le temps qu'elle prendra, et les conditions (lumière, oxygénation, humidité, température) auxquelles le tabac est exposé, ces deux paramètres (temps et conditions) étant étroitement liés.

Source : Expérience horticulturelle personnelle moyennement légale, et révolue.

Merci Roark... et j'aime bien ta source !!

jimhar a écrit:Je ne saisis pas bien la signification de ces termes (je ne vois pas quelles réalité dans le processus ils désignent):

air-cured,
flue cured,
dark fired

... si quelqu'un a une idée

Chez les producteurs de tabacs américains, "Air-cured tobacco" désigne le tabac brun et "Flue-cured tobacco" désigne le tabac blond. Ces tabacs subissent ensuite certains traitements spécifiques à chaque variété. Ainsi, Le Dark-fired c’est du brun torréfié.

et donc, le tabac brun, c'est quoi?

ned a écrit:Yep, bonne idée,
qu' appelle-t-on tabac brun,
qu' appelle-t-on dark tobacco?
et comment appelle-t-on ces tabacs qui font les gitanes sans filtre, caporal et autres qui arrachent, comme sliced brown, le black mallory etc...?
merci

Ah ok là je comprend Ned...Par "dark full-bodied mixtrure" ils voulaient seulement dire que des tabacs foncés forment l'essentiel de ce mélange. En l'occurence le Latakia et black CA...

Oui j'ai déjà goûté au BM. C'est mon préféré chez Rattrays. Les dominantes sont le Latakia et Orientaux. Il est très bien.

Twisel pourrait y avoir goûté aussi...faudrait lui demander

Oui, parce que le PIF contient les trois et il ne ressemble pas à ce qu'appelle du "brun".

Le dark Plug (gawith & Hoggarth) est un "dark-fired" et c'est vrai qu'il tire vers le goût du brun mais pas plus...

Mais bon, brun pour moi c'est associé aux termes "Gauloise" et "Gitane"

Donc la question en somme reste posée !

Je ne saisis pas bien la signification de ces termes (je ne vois pas quelles réalité dans le processus ils désignent):

air-cured,
flue cured,
dark fired

... si quelqu'un a une idée

En réalité on se réfère à la manière de sécher le tabac qui lui donne des propriétés, gouts et couleurs différentes.



air-cured veut dire séché à l’air libre, c’est donc un séchage long.

flue-cured veut dire seché sous flux d’air chaud, c’est donc un séchage rapide


dark fired veut dire fumé sur un feu de bois (Latakia, Kentucky,…)



le fait de sécher rapidement un tabac fait qu’il garde souvent sa couleur claire (bright leaf), plus un tabac est séché longtemps, plus il devient foncé (dark, red, orange,… leaf).

Je ne vous parle pas des traitements lors de la maturation, suceptibles de changer radicalement la couleur, c’est encore une autre affaire. Limitons nous au séchage qui est la première étape avant tout traitement.

A l’origine on fumait beaucoup le tabac, au dessu d'un feu de bois, c'était une bonne méthode de le sécher assez rapidement sans risque de moisissures tout en améliorant le goût, je vois que cette méthode revient à la mode avec le Rimboché A.B. On peut fumer du VA, du Bu, des orientaux,…



Le terme tabac brun c’est typiquement du jargon français, cette appellation n’existe nulle par ailleurs ( peut-être en Suisse romande ?). Un Anglo-saxon risque de ne pas vous comprendre si vous lui demandez s’il fume du « brown tobacco ».

Dans la culture tabagique française du début du siècle le tabac était cultivé à l’ancienne et séché à l’air, un peu comme le Semois, c’était essentiellement du Virginia et du Burley. On y ajoutait aussi des tabacs Africains qui voyageaient au moment de la colonisation ou issus des DOM TOM.

Le « brun » est donc un mélange de différents tabacs mais comme tous ces tabacs étaient bruns foncés et comme il n’y avait à cette époque pas de choix du tout, le vocable « brun » s’est forgé. Les poilus fumaient donc tous du brun dans les tranchées, par contre c’est seulement après la première guerre mondiale, avec le développement de Dunhill que les braves Gaulois on vu du tabac noir…Certains en sont devenus à croc tandis que le « brun » continue son bonhomme de chemin.

D'acc avec Arthur au sujet de l'explication du brun.

Qui vise sans doute le scaferlati caporal...Qui oui est brun.

Comme j'avais lu une bio sur Sartre où il était dit qu'il avait une préférence pour les tabacs bruns...Donc le gris? Sans doute...

+ 1 avec Arthur, question de jargon

twisel a écrit:je pencherai pour la 3e proposition... (séchage à l'ombre, torréfaction...)

j'avais donc raison? (encore une fois! )

Le terme "tabac brun" n'est pas du jargon. La traduction anglaise n'est pas "Brown tobacco" mais "Dark tobacco". On trouve parfois aussi l'expression "Black tobacco". Le "Dark Fired" c'est du "Dark tobacco fired" et fired ne veut pas dire "fumé" comme pour le Latakia ou le jambon...

Arthur a écrit:

Je ne saisis pas bien la signification de ces termes (je ne vois pas quelles réalité dans le processus ils désignent):

air-cured,
flue cured,
dark fired

... si quelqu'un a une idée

En réalité on se réfère à la manière de sécher le tabac qui lui donne des propriétés, gouts et couleurs différentes.



air cured veut dire séché à l’air libre, c’est donc un séchage long.

flue cured veut dire seché sous flux d’air chaud, c’est donc un séchage rapide


dark fired veut dire fumé sur un feu de bois (Latakia, Kentucky,…)



le fait de sécher rapidement un tabac fait qu’il garde souvent sa couleur claire (bright leaf), plus un tabac est séché longtemps, plus il devient foncé (dark, red, orange,… leaf).

Je ne vous parle pas des traitements lors de la maturation, suceptibles de changer radicalement la couleur, c’est encore une autre affaire. Limitons nous au séchage qui est la première étape avant tout traitement.

A l’origine on fumait beaucoup le tabac, au dessu d'un feu de bois, c'était une bonne méthode de le sécher assez rapidement sans risque de moisissures tout en améliorant le goût, je vois que cette méthode revient à la mode avec le Rimboché A.B. On peut fumer du VA, du Bu, des orientaux,…



Le terme tabac brun c’est typiquement du jargon français, cette appellation n’existe nulle par ailleurs ( peut-être en Suisse romande ?). Un Anglo-saxon risque de ne pas vous comprendre si vous lui demandez s’il fume du « brown tobacco ».

Dans la culture tabagique française du début du siècle le tabac était cultivé à l’ancienne et séché à l’air, un peu comme le Semois, c’était essentiellement du Virginia et du Burley. On y ajoutait aussi des tabacs Africains qui voyageaient au moment de la colonisation ou issus des DOM TOM.

Le « brun » est donc un mélange de différents tabacs mais comme tous ces tabacs étaient bruns foncés et comme il n’y avait à cette époque pas de choix du tout, le vocable « brun » s’est forgé. Les poilus fumaient donc tous du brun dans les tranchées, par contre c’est seulement après la première guerre mondiale, avec le développement de Dunhill que les braves Gaulois on vu du tabac noir…Certains en sont devenus à croc tandis que le « brun » continue son bonhomme de chemin.

Ton explication historico-botanique est complètement fantaisiste.

twisel a écrit:

twisel a écrit:je pencherai pour la 3e proposition... (séchage à l'ombre, torréfaction...)

j'avais donc raison? (encore une fois! )

Si tu avais raison, il suffirait de sécher du Virginie à l'air libre pour obtenir du Burley et sécher du Burley artificiellement pour obtenir du Virginie...

Encore un pipephil candidat au carton rouge ?

Arthur a écrit:Encore un pipephil candidat au carton rouge ?

De qui parles-tu ?

bonne question .....

Je sais ! Tu parles sans doute de cet Arthur qui racontent des balivernes et qui n'accepte pas qu'on lui dise. C'est ce monsieur qui écrit le plus sérieusement du monde : « Le « brun » est donc un mélange de différents tabacs mais comme tous ces tabacs étaient bruns foncés et comme il n’y avait à cette époque pas de choix du tout, le vocable « brun » s’est forgé. Les poilus fumaient donc tous du brun dans les tranchées, par contre c’est seulement après la première guerre mondiale, avec le développement de Dunhill que les braves Gaulois on vu du tabac noir »
Moi, je ne viens pas sur un forum consacré à la pipe et aux tabacs pour lire de semblables calembredaines ou pour apprendre qu’il n’existe pas plusieurs variétés de tabac. Évidemment, donner des informations sérieuses à un membre du forum qui pose une question (qu’est-ce qu’un tabac brun ?) c’est plus difficile que les logomachies sur des sujets que l’on connait de quatrième main.
Si monsieur Arthur distribue des cartons rouges (d’habitude, c’est lui qui les prend) à chaque fois que quelqu'un lui dit qu’il se trompe alors monsieur Arthur va se retrouver tout seul.
Donc, afin de ne pas prendre de carton rouge, j’affirme qu’il n’existe pas différentes variétés de tabac, que les poilus ont été induits en erreur par Dunhill et que les producteurs américain qui parlent de Dark-fired sont victime d’hallucinations visuelles.
Il est content monsieur Arthur ?

Ouais mais relax les gars... On va pas jouer sans arrêt aux coqs !

http://www.leffingwell.com/agr152.pdf

Pour l'explication sur la production du Dark Fired Kentucky

Tabacs bruns = tabacs français et tabacs d'Orient..
tabacs bruns torréfaction (200 à 300°) renforce le gout et aromes = saferlati "gout français"
si dans un melange anglais il ya une dominante de feuilles brunes
c'est l'espece du plant de tabacs et sa maturation et sont traitement aprés récolte ......Non ?

j' a-dore!

Et le terroir?

Capstan a écrit:

twisel a écrit:

twisel a écrit:je pencherai pour la 3e proposition... (séchage à l'ombre, torréfaction...)

j'avais donc raison? (encore une fois! )

Si tu avais raison, il suffirait de sécher du Virginie à l'air libre pour obtenir du Burley et sécher du Burley artificiellement pour obtenir du Virginie...

ben c'est quoi alors, concrètement, du brun?

Du Brun ch'est pas du brun....( citation Ch'ti)

twisel a écrit: ben c'est quoi alors, concrètement, du brun?

Un mythe, peut-être?

Que d'autres se targues de tabacs qu'ils ont achetés,je me contente de ceux que j'ai fumé;et j'allume aussi tôt une pipe de brun,car il vaut mieux remuer une question sans la decider que la decider sans la remuer

cf "le cru et le cuit"

scytale

scytale a écrit:Que d'autres se targues de tabacs qu'ils ont achetés,je me contente de ceux que j'ai fumé;et j'allume aussi tôt une pipe de brun,car il vaut mieux remuer une question sans la decider que la decider sans la remuer

cf "le cru et le cuit"

scytale

encore un livre à lire... c' est malin...

Finalement, la vraie question c'est de savoir si on aime le brun ou pas, non ?

C'est p'têt plus complet si on sait qu'il chausse du 39 et qu'il est phobique de l'emmenthal, mais bon ...

Non ?

C'est vraiment très dur pour moi à admettre () mais je dois me ranger du côté d'Artur: les expressions anglaises du type "dark tobacco" ne se réfèrent pas du tout à ce qu'on entend par tabac brun en France.

Autant que je me souvienne avoir lu, mais je ne mettrai pas ma crête de coq à couper, l'expression est née en 45 quand les GIs ont emmenées leurs "blondes" et qu'on voulait faire la différence. Mais de toutes les façons, c'est du jargon purement français.

Chez moi, on dit "tabac jaune" et "tabac noir".
Le second étant disponible à l'état brut, cultivé localement pour ...

« Tabac brun
Ces tabacs séchés à l'air naturel avant de subir une fermentation, ont longtemps représenté la variété traditionnelle de notre pays. Bien adaptés à nos terrains et climats, ils entrent dans la composition de base des Gauloises et Gitanes et représentent encore 40% de la production totale. Les anciennes variétés Paraguay avaient été remplacées par le PB
D6 (hybride Paraguay Bell) après la grande crise du mildiou des années 60. Ce tabac était caractérisé par un port dressé
facilitant la récolte en tige et une bonne résistance aux différentes maladies. Aujourd'hui, il est supplanté par l'ITB 1000 (hybride F1 MS) lui aussi créé à l'Institut de Bergerac et auxcaractéristiques de la matière bien améliorées. »

http://www.france-tabac.com/documents/FT_Plante.pdf

Bon, je sors avant de prendre un carton rouge.

Pendant que l'arbitre a le dos tourné, je donne un lien vers une université américaine qui n'utilise pas le jargon français (chut ! Je retourne sur le banc de touche...)

http://tobaccoinfo.utk.edu/PDFs/2004TWCWebSite/TWC2004Presentations/TWCPresentation-2004-BaileyDark.pdf

Capstan a écrit:Le terme "tabac brun" n'est pas du jargon. La traduction anglaise n'est pas "Brown tobacco" mais "Dark tobacco".

Comment Samuël Gawith ose-t-il vendre du Best Brown Flake ?
C' est un scandale !

Après la blague, soyons sérieux :

Le "Brown" anglais serait du brun clair , dans le sens "doux" , et le "Dark" du brun sombre, dans le sens costaud, très fort ???
(Ceci n' est pas une affirmation, loin s' en faut, mais bien une question ! )

Ex : le "best brown flake" est doux, moelleux, tandis que le 1792, un "dark kendal flake", est brun très sombre, particulièrement fort.

Je me suis toujours demandé, le tabac cubain, c'est quoi, comme variété ?

Irish Oak a écrit:Je me suis toujours demandé, le tabac cubain, c'est quoi, comme variété ?

Tabac de cigare cubain?

Pff, c'était facile !

C'est vrai, non ? C'est du tabac cigare, pas du tabac pipe!!!!

@ Capstan: semble que je ne sois pas si c*n que ça alors...

@ Calab': sauf que pour les Samuel Gawith, le brown twist est plus fort que le black twist...

@ Archange: si ta tabac de cuba est un tabac à cigare plus qu' à pipe, le semois aussi alors?
(et vu son mode de traitement ce serait un tabac brun??? )

Donc, afin de ne pas prendre de carton rouge, j’affirme qu’il n’existe pas différentes variétés de tabac, que les poilus ont été induits en erreur par Dunhill et que les producteurs américain qui parlent de Dark-fired sont victime d’hallucinations visuelles.
Il est content monsieur Arthur ?

Tu ne crois quand même pas que je vais plonger corps et âme dans ta polémique?



« Fantaisies », « calenbredaines », « balivernes » c’est trop léger comme arguments, je boxe pas dans cette catégorie.



Quand un mec vous agresse tout en se contredisant à chaque phrase c’est que soit il a un problème personnel à résoudre, dans ce cas il y a des fora bien plus indiqués pour cela :

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/depression-deprime-stress/depressif-probleme-psychologique-sujet_182906_1.htm





soit il est là pour régler des comptes, parfois pour le compte d’un tiers, c’est plus grave mais bon on est dans l’ignominie humaine classique dirais-je.



Mais bon Dieu, il y a des groupes sur la pipe ou les mecs s’ennuient toute la journée, ils n’attendent qu’une bonne polémique pour mettre de l’ambiance, allez y !

@ Calab': sauf que pour les Samuel Gawith, le brown twist est plus fort que le black twist...

Black XX rope:
Same twisted shapes but MUCH Darker tobaccos than the Brown No.4. Stoving actually makes a richer and slightly milder smoke by heating the sugars and increasing the natural oils.



Autrement dit il est plus riche au gout mais peut paraitre plus doux à cause des sucres et des essences.

On discute là de tabacs traités, ce Rope XXL est noir car il est cuit, on parlait du séchage à l’origine qui est la première étape afin d’obtenir une feuille de tabac, petite précision pour ne pas tout confondre.

donc, je réitère, mais je pense pas que quelqu'un m'ai contredit à part capstan, mais le brun, c'est donc un blond qui a séché différemment, c'est tout?