Le chien du Sergent.

Perçage dit "à l'archet" : la ficelle reliant les deux extrémités d'un arc, généralement en coudrier, est entourée quelques fois autour d'une corde à piano dont l'extrémité, lancéolée, est appuyée contre la tige à percer ; un pommeau, percé, est placé en appui de l'autre côté pour assure la mise en pression de la corde à piano, sa rotation étant assurée par le maniement de l'arc à la manière d'un archet de violoniste.

Cette technique était déjà maitrisée à l'age de pierre, elle fut longtemps utilisée pour allumer le feu.

"L’outil de fabrication le plus important dans la société thuléenne était de loin le foret à archet. L’artisan serrait un os de cheville de caribou entre ses dents pour soutenir l’extrémité distale du foret. Le lacet de tendon était ensuite enroulé autour du foret et soumis à un mouvement de va-et-vient rapide, ce qui permettait à l’extrémité « fonctionnelle » du foret de percer le bois, l’os et l’ivoire. De nombreux objets découverts sur les sites thuléens sont troués, ce qui laisse supposer que le perçage était une part importante du processus de fabrication. Bon nombre de forets à archet étaient décorés avec recherche. Par exemple, l’un d’entre eux provenant de la baie de l’Arctique est décoré de scènes de guerre et de chasse au morse et au caribou. Les forets à archet accompagnaient souvent leurs propriétaires dans la tombe."