Confrérie....infos

Ça y est, la date de la prochaine intronisation est fixée. Alors pour ceux qui sont motivés pour venir à St Claude, un grand week-end pipier sera organisé les 10 et 11 juin.

Vendredi 10, intronisation au musée et repas enfumé......Samedi 11, concours de la confrérie avec une expo des pipiers Sanclaudiens...(eh oui, encore eux...).

Au programme....

Très beau programme

oui, ça a l'air d'etre un trés bon programme

C'est tentant.

Vérifié au terminus, apparemment y a pas d'autobus en partance pour Saint Claude pour ces dates...

Trop loin pour moi, et en plus je bosse.
Amusez vous bien,
Qui est ce qui se fait introniser ?

Pas cette année malheureusement...

ma puce (femme légitime, je préçise), ne veux pas me laisser partir pour Saint Claude. haut lieu de débauche de la pipe et apparament des boisson alcooliques, de peur que ma carte bleue ne congèle, et que l'on ne puisse plus réanimer le compte en banque.

Personnellement, confrérie, bof... Repas enfumé dans une multitude de volutes et parfums de tabacs et de mets qui s'entremélangent, à l'occasion, oui et expo, oui. Concours de fumage !! Bof bof!... Même si je sais que ce n'est pas un concours de vitesse! Allergique à la compèt' quelle qu'elle soit. Fumer en père peinard dans mon fauteuil préféré, seul ou en face d'un compère pétuneux, voilà mon bonheur! (Ou même en face de ma femme qui fume des clopes !)

pepere a écrit:ma puce (femme légitime, je préçise)

Çà suggère que tu as une femme illégitime, çà...

le Passeur a écrit:Vérifié au terminus, apparemment y a pas d'autobus en partance pour Saint Claude pour ces dates...

Non ??? Alors on ira à vélo le Passeur, c'est tout...

Je recommande pour vous effectuiez vos préparatifs maintenant, et partiez le plus tôt possible.

Aussi, çà va prendre des flotteurs pour vos vélos

Archange a écrit:Je recommande pour vous effectuiez vos préparatifs maintenant, et partiez le plus tôt possible.

Aussi, çà va prendre des flotteurs pour vos vélos

Alors je préfère ne pas m'y rendre parce qu'autrement, si on part tout de suite pour arriver là en temps, on sera pas de retour pour le pipe-party de cet été... et ça, je voudrais pas le manquer

Archange a écrit:Je recommande pour vous effectuiez vos préparatifs maintenant, et partiez le plus tôt possible.

Aussi, çà va prendre des flotteurs pour vos vélos

Quand on pédale assez vite, pas besoin de flotteurs !

le Passeur a écrit:

Archange a écrit:Je recommande pour vous effectuiez vos préparatifs maintenant, et partiez le plus tôt possible.

Aussi, çà va prendre des flotteurs pour vos vélos

Alors je préfère ne pas m'y rendre parce qu'autrement, si on part tout de suite pour arriver là en temps, on sera pas de retour pour le pipe-party de cet été... et ça, je voudrais pas le manquer

Tu te placeras en arrière de moi, je vais t'ouvrir le chemin !

Big Dan a écrit:Tu te placeras en arrière de moi, je vais t'ouvrir le chemin !

Mais même si on fait comme les bernaches, qu'on change de position pour ne pas se fatiguer inutilement, on sera pas de retour pour le Grand Pétun (tiens donc, ce sont mes initiales...)

Arf trop loin pour moi :/ Il va falloir que je passe des examens, puis que je trouve un job d'été et que je trouve encore du temps pour le mariage d'une amie cet été ^^.

En tout cas à la prochaine soirée sur Paris je ferai tout mon possible pour en être.

Une des raisons qui m'a poussé à refumer la pipe est le côté convivial. J'écoute pas mal de Brassens, et en relisant des citations, des biographies de lui je suis tombé sur un texte qui m'a beaucoup touché. Peut être que le dialogue est fictif mais c'est tout à fait dans l'esprit du personnage:


"On sait que des gestes, des objets, peuvent parfois prendre une dimension quasi mythique,
communiquer une message bien au-delà de leur fonction première. Si
j'ai pratiquement essayé toutes les variétés de tabacs, ceux
qui ont été le plus significatifs sont ceux qui participaient d'une
communication non verbale, ceux dont le choix, l'usage, avaient un sens collatéral,
une valeur ajoutée.

Après les premiers tabacs illicites de la rébellion juvénile,
une simple bourrée a marqué ma vie. Suite à ma participation
à de malencontreux brigandages, mon brave père avait dû venir
récupérer son dévoyé de rejeton à la gendarmerie.
Alors que les pères de mes comparses, impitoyables, ponctuèrent l'opération
de colères et d'anathèmes, mon vieux, qui était le plus gros,
le plus grand, me rassura d'un très serein «bonjour petit» et
me tendit sa blague à tabac. Et même si j'abhorrais l'âpre tabac
du pays de mon paternel, ce fut néanmoins le tabac de l'indulgence, et alors
que le vieil ours, plutôt mutique, n'était pas du genre à s'épancher
de tendresse et de mots doux, cette pincée de tabac fut l'expression de la
suprême affection. Mais je vous ai déjà raconté tout ça.

Peu de temps après, à peine installé à Paris, je fus
contraint aux travaux forcés par l'occupant et connus pendant un an la condition
du détenu cantonné dans des baraquements, chez l'ennemi. Ce fut le
régime des privations, du colis qui n'arrive pas, de la ration que l'on allonge.
Mais ce fut aussi l'époque du tabac de la solidarité, de la complicité,
du calumet qui circule à la ronde.

De retour à Paris, mais à peine plus libre puisque réfractaire
au service du travail obligatoire et donc contraint à la clandestinité,
j'étais forcément sans revenu et sans bons de rationnement. Mais heureusement
il y eut Jeanne et son mari Marcel. Et si j'ai pu les remercier officiellement pour
quatre bouts de bois et quatre bouts de pain partagés, je garde en mémoire,
plus précieux encore, parce que plus rare et superflu, le tabac de la générosité,
de l'empathie. Puis, pendant dix ans de vaches cadavériques impasse Florimont,
ce fut, occasionnel, le tabac de la camaraderie, de l'amitié, du partage,
que les amis de passage oubliaient souvent sur le coin de table.

Plus tard, alors que ma fiancée et moi prenions nos vacances en Bretagne,
j'avais tressé un réseau de bonnes adresses où je me plaisais
à me rendre pour me procurer pain, beurre, fromage ou vins du pays. Si ces
divers produits du terroir ne méritaient pas toujours les interminables méandres
dans l'arrière pays, la voiture embourbée dans les ornières
de la ferme, le chien menaçant à éviter, par contre la chaleur
de l'accueil et le bonheur des échanges frugaux mais fondamentaux méritaient
le détour. Et de même pour le tabac maison invariablement offert, dont
le partage prenait valeur de symbole, avait pour but d'établir le lien, d'accréditer
l'acceptation. C'était le tabac des bras tendus, des coeurs ouverts.

Puis, il y avait ces tabacs rares que je ne trouvais qu'à Bruxelles et que
des amis de passages ne manquaient jamais de me rapporter. C'était les Pipos
et les tabacs attentionnés.

Pour ma part, lorsque je devais choisir un tabac, mon urbanité viscérale
me poussait à choisir non pas celui qui me plairait le plus, mais celui dont
l'odeur ne risquait pas d'incommoder mes invités ou mes amphitryons. Même
si je me désolais que ma pipe ne parvienne pas à couvrir l'horrible
odeur incrustée des Gitanes de Püppchen. Et j'en fut bien remercié.
Dans une émission télévisée destinée à
me rendre hommage, on demandait à diverses personnes de mon entourage ce qu'elles
retenaient de Brassens. Et chacun y allait de son laïus sur mon érudition,
mes talents multiples, ma créativité sans limites. La douce Isabelle
Aubret, peut-être parce que tout et trop avait déjà été
dit, répondit, tendrement: «Brassens ? Il sentait bon !». Ca m'a
fait plaisir.

(ici j'ai supprimé une partie du texte, lien complet ici si quelqu'un est curieux: http://www.dialogus2.org/BRA/tabac.html)


Au plaisir,
Brassens

P.-S. Moi personnellement, je n'aurais jamais touché à un tabac qui
se nomme «Caporal». Vous vous étonnez qu'il soit mauvais? Et ce
n'est pas une blague... de tabac!"


Le texte est un peu long mais je trouve qu'il vaut la peine d'être lu. J'ai aussi entendu parler de la pipe qui "chauffait l'ambiance" avec les amis, et en effet quand je propose de partager ma pipe avec des amis ils sont toujours enclins à essayer et très satisfaits de l'expérience. C'est très agréable et ça crée une complicité.

Voila c'est mon plus long post! Félicitation aux courageux qui l'auront lu jusqu'au bout

Merci pour tes félicitations, Zazoumbo.

On reconnaît bien là l'écriture de Brassens, on voit même, à quelque part, «le brouillon de la "Chanson pour l'Auvergnat"» C'est évidemment un texte riche en symbolique, tout comme ladite chanson, riche d'amitié, de générosité.

Merci pour ce partage. Je m'en vais maintenant lire l'intégrale

Pour les autres Tasse-braiseux qui voudraient me suivre (merci infiniment pour m'avoir fait découvrir ce site, Zazoumbo), le lien retourne à un angle mort, un 404; il faut étrangement retourner à la page d'accueil et y repérer Brassens, et, de là, chercher l'article "tabac".

Zazoumbo a écrit:P.-S. Moi personnellement, je n'aurais jamais touché à un tabac qui
se nomme «Caporal». Vous vous étonnez qu'il soit mauvais? Et ce
n'est pas une blague... de tabac!

et pourtant!

twisel a écrit:

Zazoumbo a écrit:P.-S. Moi personnellement, je n'aurais jamais touché à un tabac qui
se nomme «Caporal». Vous vous étonnez qu'il soit mauvais? Et ce
n'est pas une blague... de tabac!

et pourtant!

il faut que jeunesse se passe...

si je peux, je monte...

Merci Zazoumbo pour ce magnifique texte, du non moins magnifique Monsieur Brassens.

Très beau ce texte, zazoumbo, picoré au détours d'entretiens, empreints d'une profonde humanité, d'une attention à l'autre de tous les instants. Et le tabac - même la clope surtout roulée main, - ce gris qu'on roule et qu'on fume - symbole vivant de partage, de camaraderie, d'amitié. Le choix du tabac n'étant qu'un détail anecdotique propre à animer des débats parfois même très animés (sur le TB ar exemple). Lui, Brassens, fumait surtout du scaferlati bleu. Il appréciait beaucoup le semois aussi, lorsqu'il en recevait ou pouvait s'en procurer.
Brassens m'a accompagné tout au long de ma vie de fumeur de pipe et d'homme tout simplement, depuis mes plus jeunes années. Et il ne me quitte pas.
Nous avions un ami en commun, Jean-Pierre Chabrol, le cévenol que j'ai fréquenté dès 1971, et j'aurais certainement pu rencontrer Brassens, mais je n''ai jamais fait le pas, par discrétion. Je devais penser alors: "on ne dérange pas Brassens".

Remarque: Brassens n'aurait adhéré à aucune confrérie.

Regardez cette vidéo de 3 fumeurs de pipes et un fumeur de clopes réunis: https://www.youtube.com/watch?v=mxiBvHpvQ7s

Ahh, barbapipe quel agréable clip... Merci Zazoumbo pour ce texte de Brassens et merci barbapipe d'avoir pensé mettre ce lien !

Eh ben Brassens il tire fort sur sa pipe!! Pas de condensation avec tout ça? :o

barbapipe a écrit:Nous avions un ami en commun, Jean-Pierre Chabrol, le cévenol que j'ai fréquenté dès 1971, et j'aurais certainement pu rencontrer Brassens, mais je n''ai jamais fait le pas, par discrétion. Je devais penser alors: "on ne dérange pas Brassens".

Je trouve, Barbapipe, que tu as manqué une très belle occasion d'avoir du plaisir et d'extraordinaires souvenirs pour tes vieux jours. Y doit y avoir au-delà de 30 ans que je suis copain avec Raymond Lévesque et la plupart du temps, ces gens sont des humbles parfaits. 9 fois sur 10 (et j'ai la quasi-certitude que Brassens étant de ce lot), ils aiment bien avoir des potes autour d'eux. Seule contrainte, éviter de les prendre pour (ce qu'ils sont au demeurant) des monstres sacrés, des vedettes, des gens extraordinaires qu'il ne faut pas approcher, comme tu le dis, parce qu'«on ne dérange pas" untel.

J'ai vu, autant comme autant, des gens tourner autour de Raymond, demander à se faire photographier avec lui, pour le plaisir de s'être fait photographié avec lui. Pour le plaisir de dire qu'on el connaissait et ça l'énervait souverainement. Mais prendre un pot avec lui, tu peux croire qu'il était toujours prêt. Brassens ne chantait-il pas "les copains d'abord"? Ça en dit long...

T'as qu'à regarder la camaraderie autour de sa table pour te convaincre que le gars était de cette trempe. C,est triste pour toi... Mais, comme l'ont fait d'autres, je te remercie pour la vidéo. C'est chouette de le revoir.

Salut Le Passeur.
Tout ce que tu dis est vrai et j'en suis bien conscient. Mais la vie est souvent émaillée de rendez-vous manqués et parfois de quelques ratages, même en amitié. Ca fait des regrets pour les vieux jours
Dans les dernières années de JP Chabrol "dans l'exercice de ses fonctions" - il faisait de la scène comme conteur et avait pour directeur artistique Jean Dufour qui accompagna , au même titre, Félix Leclerc penant plus de dix ans pour ses tournées en Europe. J'ai toujours eu une véritable passion pour Leclerc autant que pour Brassens. Ils ont toujours représenté pour moi le sommet de la chanson française avec Brel et Léo Ferré.

A zazoumbo: Brassens était tout le contraire d'un fumeur tranquille. Les pipes se succédaient à un rythme impressionnant (même pour moi qui suis un gros fumeur ! 14 pipes hier ente 7h00 et 0h30) Mac Orlan était plus calme mais il avait 83 ans à l'époque de la vidéo, vers 1965. Chabrol était un gros fumeur aussi mais qui a arrêté le tabac dans les années 75. Cela faisait un sacré trio de pétuneurs au coin du feu, à Saint-Cyr-sur-Morin où vivaient Mac Orlan et aussi Chabrol à cette époque.

Zazoumbo a écrit:Arf trop loin pour moi :/ Il va falloir que je passe des examens, puis que je trouve un job d'été et que je trouve encore du temps pour le mariage d'une amie cet été ^^.

En tout cas à la prochaine soirée sur Paris je ferai tout mon possible pour en être.

Une des raisons qui m'a poussé à refumer la pipe est le côté convivial. J'écoute pas mal de Brassens, et en relisant des citations, des biographies de lui je suis tombé sur un texte qui m'a beaucoup touché. Peut être que le dialogue est fictif mais c'est tout à fait dans l'esprit du personnage:


.../... Re: Confrérie....infos

Le texte est un peu long mais je trouve qu'il vaut la peine d'être lu. J'ai aussi entendu parler de la pipe qui "chauffait l'ambiance" avec les amis, et en effet quand je propose de partager ma pipe avec des amis ils sont toujours enclins à essayer et très satisfaits de l'expérience. C'est très agréable et ça crée une complicité.

Voila c'est mon plus long post! Félicitation aux courageux qui l'auront lu jusqu'au bout

bebert a écrit:Merci Zazoumbo pour ce magnifique texte, du non moins magnifique Monsieur Brassens.

Il est a préciser clairement que Brassens n'a jamais écrit ce texte, Dialogus est un site dans le quel des rédacteurs, au demeurant parfois inspirés, répondent dans le style de, parfois en se basant sur des bases bibliographiques, à des questions d'internautes posées sur le site à des célébrités disparues ou à des personnages mythiques . . .

le Passeur a écrit:.../...

On
reconnaît bien là l'écriture de Brassens, on voit même, à quelque part,
«le brouillon de la "Chanson pour l'Auvergnat"» C'est évidemment un
texte riche en symbolique, tout comme ladite chanson, riche d'amitié, de
générosité.

.../...

Bien évidemment puisqu'il s'agit là d'un paraphrasage et que les réponses sont directement reprises sur des bases bibliographiques dans le style d'écriture du personnage faisant l'objet de la question internaute.

La plupart des propos rapportés "au nom de Brassens" à propos du tabac me semblent issus d'entretiens divers entendus ou lus de son vivant.
Mais il est vrai que les réponses à diverses questions sur Dialogus participent de l'interprétation.
Pour ce qui concerne le texte proposé par Zazoumbo, tout me parait assez véridique.

Avec la présentation du site je me suis dit que c'était peut-être fictif (un dialogue entre Brassens et un internaute ça aurait été difficile).On retrouve le style de Brassens et les faits rapportés ont bien existé. Au final dur de faire la part des chose ^^

Mais que ce soit réel ou fictif n'a pas d'importance pour moi, j'aime ce texte pour sa valeur humaine.

So anyone for St Claude ?

barbapipe, quel beau moment cette vidéo !!!! Mais comment fait il pour chanter avec cette pipe au bec !!! On dirait presque qu'elle fait partie de lui, étonnant !! Et quel bonhomme

Il faut bien avouer qu'il n'a pas vraiment le ton, surtout au début, quand il chante le premier couplet de "Marquise", mais il se recentre par la suite et en fumant du scaferlati bleu qui n'est pas un tabac de mauviette !

Je dis scaferlati bleu car c'est ce qu'il fuai généralement, mais comme il se trouvait chez Mac Orlan qui fumait du tabac belge, c'était peut-être du semois qui n'est pas de la guimauve non plus!

SYL2Oh a écrit:So anyone for St Claude ?

C'est l'intronisation de Brassens??? Vous avez un peu dérapé les mecs.......

On finit toujours par déraper sur tout les sujets. Et c'est aussi ce qui est chouette. Mais c'est vrai, il faudrait de la rigueur dans les fils et les sujets, de la tenue. Mais si à tout moment un modérateur venait recadrer les débats, le forum deviendrait vite ennuyeux, en ce qui me concerne en tout cas. D'autre part, sans doute que dans l'élan, discuter de Brassens est devenu plus intéressant que discuter d'intronisation, et hasard, dans la vidéo sur Brassens il est question de son intronisation à l'académie française ! Ironie !

Quand je vous dis que c'est bien St Claude......

A propos de Saint Claude, j'ai une pipe marquée Jurande Saint Claude, une 9mm, j'ai cherché sur Internet, une jurande est une sorte de Confrérie donc ...
Mais je sais pas du tout de chez quel pipier elle vient, si un Saint Claudien a une idée ...

Ca me dis rien....mais il y avait tellement de marques avant.

Tant pis, merci quand même